Bilan des connaissances avant la réserve naturelle

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La baie de Saint-Brieuc a souffert d’un déficit d’attention de la part des scientifiques si on la compare à d’autres sites tels que la rade de Brest (Université de Bretagne Occidentale), la Baie de Morlaix (Station biologique de Roscoff) et la Baie du Mont Saint-Michel (Centre de recherche et d’enseignement sur les systèmes côtiers, Université de Rennes 1).

Depuis la seconde guerre mondiale jusqu’à la création de la Réserve naturelle, 8 thèses seulement ont été consacré à la baie de Saint-Brieuc. 

Quelques programme de recherches ont été conduit dans les année 80-90 en baie de Saint-Brieuc, motivé par la nécessité d’une meilleure connaissance des ressources d’intérêt économique (araignée, coquille Saint-Jacques, maërl…).

En écologie, le principal projet de recherche mené en baie de Saint-Brieuc à été le programme Euphorbe (EUtrophisation et PHénomènes d’ORigne BEnthique) par l’IFREMER à partir de 1988. Outre plusieurs rapports, ces programmes d’acquisition de connaissance ont permis la publication de l’atlas thématique de l’environnement marin en baie de Saint-Brieuc en 1996 (Augris et Hamon, 1996) qui décrit l’environnement marin de la baie de Saint-Brieuc dans ses différentes composantes : courantologie, sédimentologie, faune marine.

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atlas thématique de l’environnement marin en baie de Saint-Brieuc en 1996 (Augris et Hamon, 1996)

Au cours du long processus pour la protection du fond de baie de Saint-Brieuc, les naturalistes se sont mobilisés pour acquérir des données sur les patrimoines naturels du fond de baie et ont produits plusieurs rapports ou documents de synthèses.