Le pluvier doré

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Nom latin : Pluvialis apricaria

Le pluvier doré est migrateur et un hivernant discret, que l'on observe en baie de Saint-Brieuc quasiment uniquement le long des grèves de Langueux.

Limicole de taille moyenne, au corps compact et au bec plutôt court. Il se reproduit dans les zones arctiques et boréales depuis l’Islande, en Grande-Bretagne, la Scandinavie, et vers l’est jusqu’à l’ouest de la Sibérie.

En plumage nuptial, il a le ventre et la face noire et le dos jaune doré. Une bande blanche sépare les deux zones.

En plumage hivernal, la poitrine porte un plastron grisâtre ponctué de jaune doré et de brun rejoignant les flancs marqués de brun. Le ventre est blanc. Le dos est piqué de noir marron, blanc et jaune.

Passant l'essentiel de son temps au sol, le Pluvier doré affectionne les terrains plats et dégagés, à végétation herbacée rase et sans arbre, où il peut courir rapidement en cas de danger. Pendant la période de reproduction, les habitats typiques du Pluvier doré sont la lande rase, la toundra et les terrains tourbeux. En hiver, il fréquente les plaines cultivées, les prairies…

 La plupart des pluviers dorés arrivent en fin d'été ou début d'automne en France. Une bonne part y passe l’hiver, tandis que les autres poursuivent leur route jusqu’à la péninsule Ibérique ou le Maroc.

La migration de retour démarre vers la fin janvier ; les migrateurs font alors plutôt halte sur le littoral où l’accès à la nourriture est mieux assuré en cas de gel. Grégaires en dehors de la période de nidification, ils s’alimentent en petits groupes, parfois de nuit sur les vasières côtières.

On en a dénombré jusqu'à 3650 en baie de Saint-Brieuc (en janvier 1996). Mais en moyenne, on en observe environ 300-400 au cours de l'hiver.