La sarcelle d'hiver

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Nom latin : Anas crecca

La Sarcelle d’hiver est le plus petit des canards. Ses ailes sont droites et pointues et son cou est court.

Son bec est court, anthracite (base ocre-orangée chez femelle). Le mâle présente une tête brun-rouge aux côtés verts (séparation des zones colorées par des lignes jaunes émail), une poitrine jaune tacheté, des flancs gris et le dessous de la queue jaune clair à bords noirs. Le miroir est vert. La femmelle est tachetée de brun. Le trait sourcilier est plus ou moins sombre. Pas de raie sombre à la joue. La nuque et la gorge sont moins claires et sans dessin. Le miroir est vert et noir, entouré par une bande alaire blanche.

La Sarcelle d’hiver est présente en eau douce ou saumâtre : étangs et mares de forêts, berges de rivières, lacs ou mares de tourbières et de landes. On la retrouve l’hiver en bandes sur les rives vaseuses des fleuves et rivières, sur les prairies inondables et les zones littorales. Grégaire, elle est très active pendant le crépuscule. Sa période de repos est callée sur la marée haute.

Son régime alimentaire varie selon les saisons : elle préfèrera les graines et les petits végétaux en hiver, alors que son choix se portera plus facilement sur de petits animaux durant l’été.

Le nid de la Sarcelle d’hiver est une petite dépression dans le sol, aménagée par la femelle, souvent à l’abri d’une touffe d’herbe. La femelle y pond entre 8 et 11 œufs qu’elle couve 25 à 30 jours. Le mâle monte la garde, de loin, et ne participe pas du tout à l’élevage des oisillons nidifuges.

Elle est présente sur la Réserve naturelle, en particulier dans les près-salès, en fond d’anse d’Yffiniac. la Sarcelle d’hiver fait partie des espèces les plus difficiles à suivre régulièrement dans le cadre des comptages de la Réserve.