Le chevalier arlequin
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Si en plumage nuptial, il ne peut être confondu avec nul autre en raison de son plumage presque entièrement noir ponctué de blanc sur le dos, en période hivernale il est souvent confondu avec le chevalier gambette.
Dans son aire de nidification située dans l'extrême nord de l'Europe, il fréquente la toundra boisée ainsi que les tourbières et les marécages de la taïga. En hiver et en migration, on le trouve dans les marais salants, les estuaires vaseux et les lagunes saumâtres.
Il se nourrit principalement de petits mollusques qu'il prélève grâce à son long bec légèrement incurvé, mais aussi d'insectes aquatiques qu'il capte à la surface.
1 ou 2 individus fréquentent régulièrement le fond de la baie, avec un maximum de 8 individus en passage au cours de l'été 2020.
Le Chevalier gambette vs le Chevalier arlequin
Avec leurs longues pattes rouges et leur bec rouge, le Chevalier arlequin et le Chevalier gambette peuvent être confondus facilement.
Comment les différencier ?
D’abord la taille, l’arlequin est plus grand et plus élancé que le gambette.
Ensuite, le bec, chez l’arlequin, il est plus long, à la pointe légèrement incurvée vers le bas, et si celui du gambette est uniformément rouge à la base, seule la mandibule inférieure est rouge chez l’arlequin.
Autre critère, l’arlequin possède un sourcil blanc que l'on ne retrouve pas chez le gambette.