La coque

Mise à jour le 

Nom latin : Cerastoderma edule

La Coque est un bivalve dont la coquille formée de 2 valves symétriques, ovales et épaisses peut mesurer jusqu’à 4 – 5 cm.

La Coque vit enfouie en permanence dans le sable. Elle est ainsi protégée des vagues mais aussi des nombreux prédateurs.

La Coque filtre l’eau de manière active grâce à l’ouverture de deux siphons à la surface du sédiment. L’eau traverse ses branchies lui apportant de l’oxygène puis des palpes retiennent le plancton et les particules de matières organiques. Tous ces éléments sont agglomérés dans un mucus et dirigés vers la bouche grâce à de très nombreux cils formant une sorte de tapis roulant.

Enfouie dans le sable, la Coque est un maillon incontournable des chaînes alimentaires de l’écosystème côtier. Consommée, entre autres, par de nombreux oiseaux, elle représente également un enjeu économique en baie de Saint-Brieuc, puisqu’elle fait l’objet d’une exploitation commerciale par une vingtaine de pêcheurs professionnels, et attire tout au long de l’année de nombreux pêcheurs amateurs. Mais c’est aussi, pour les scientifiques, une source d’information importante sur la qualité de l’eau et sur le fonctionnement écologique de la baie. C’est pour cela que la Réserve naturelle a engagé un programme de recherche sur cette espèce sentinelle.

Les coques vivent en moyenne 2 à 4 ans mais peuvent exceptionnellement atteindre 10 ans. Leur maturité sexuelle est atteinte dès leur première

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Évaluation des coques

La production de naissain en 2021 est la plus forte jamais enregistrée depuis 2001 (3.8 fois supérieur à la moyenne), ce qui laissait présager une forte augmentation de la production de coques de taille commercialisable dès 2023. Mais une surmortalité de cette cohorte a été observée au cours de l’été 2023. Son taux de mortalité est estimé à 88% entre 2022 et 2023. En Baie de Somme, une forte mortalité a également été observée en juin et juillet 2023, liée, en période de mortes eaux, à de fortes chaleurs et des eaux chaudes, ainsi qu'à la présence de la bactérie Vibrio aestuarianus.

Le rapport sur l'évaluation du gisement de coque en 2023

En cartes

Ensemble  des cartes interactives sont ici.